Mes aventures en Inde ........

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Quartier super animé, constitué d’étals de fruits et légumes, d’épices, et d’innombrables stands divers. On ne peut pas oublier que nous sommes en Inde !

Je me suis retrouvé dans des rues ayant chacune leur spécificité : matériel informatique, la soie et tissus divers que l’on achète au mètre, de l’outillage divers, …

J’ai beaucoup aimé ce quartier.

En me promenant, je suis tombé sur quelques temples : je trouve vraiment dommage qu’ils ne les mettent pas en valeur, certains paraissent presque abandonnés : c’est une remarque générale que je me suis faite, rien n’est entrepris pour développer le tourisme (contrairement à la Chine) et pour conserver leur patrimoine. Autre exemple édifiant, ce parc immense de 120 hectares, quasi au centre ville, pas entretenu !

Un petit tour sur MG Road, la principale artère commerçante, afin de découvrir enfin de quoi retourne le centre ville. Quelques magasins, quelques bars et surtout enfin quelques filles qui ont troqué leurs tenues traditionnelles par des tenues classiques : jean-chemisier/t shirt. Pour dîner, j’ai trouvé un resto, qui faisait très ambiance de vacances : une terrasse abritée par quelques palmiers, un décor style lounge, … super sympa.

Le soir, je suis allé tâter l’ambiance nocturne : j’ai trouvé un bar super sympa, style très méditerranéen / espagnol. Diffusion sur grand écran du match Allemagne / Argentine, qui captivait la salle. A chaque action, d’un côté comme de l’autre, c’était des cris, des applaudissements

Me voilà maintenant à Bangalore, ville au sud de l’Inde. Cette ville de 6 millions d’habitant est la silicon Valley indienne. Toutes les entreprises High Tech y sont implantées. Ici, les températures sont agréables : de 22 à 30 degrés, et il y a toujours un petit vent frais. J’ai un hôtel situé dans un quartier musulman (les femmes sont voilées, ne laissant apparaître que le blanc de leurs yeux) à proximité du centre ville (cool !), par contre il me faut 45 min de taxi pour aller travailler

Je ne sais pas si on peut faire une généralité, mais l’équipe avec qui je travaille, s’intéresse bcp au football. Beaucoup de matchs des championnats anglais, allemand, espagnol et italien (très peu de matchs du championnat francais) sont diffusés à la télévision. Ils sont donc plus ouverts que nous, et ça leur permet de connaître bcp de joueurs de différentes nations. En tout cas, ils sont plus calés que moi. Ils suivent la coupe du monde avec passion. Et ils ne comprennent pas pourquoi, l’équipe de France qui possède des joueurs talentueux dans leurs clubs respectifs, soient aussi désolants en équipe nationale. Même les journaux parlent des choix de  Domenech, la pression, …. Sic

En Inde, le sport le plus populaire est le cricket.

Enfin une journée de repos (enfin, par pour mes collègues, qui sont allés travailler).

La ville de Nashik a la particularité de compter plus de 2000 temples. J’ai donc décidé d’en visiter quelques uns. La ville étant très étendue, j’ai donc pris un chauffeur pour quelques heures. Mais, il ne parle pas un mot d’anglais (mis à part OK), c’est donc avec les gestes que nous communiquons. Le début ne fut pas triste car il s’est mis à pleuvoir énormément.

Là je découvris les temples indous : un petit baraquement avec une créature à l’intérieur. Rien à voir avec les temples chinois. Et lorsque l’on peut y rentrer, il faut enlever ses chaussures. Super, lorsqu’il pleut à sceaux !

Nous sommes arrêtés sur une place ou il y avait beaucoup de monde. Dur de se faire accoster par des gamines réclamant de l’argent pour manger. Moment difficile. Et il y avait des personnes qui se baignaient dans une eau très sale, qui est je pense un des fleuves les plus sacrés du pays. Mais même s’il est sacré, je n’y tremperais pas mon doigt de pied tellement l’état de l’eau est répugnant.

Retour à Nashic, en bus cette fois. Départ de l’hotel : 6h. Je m’attendais au pire, mais, finalement, ça c’est bien passé, dans un bus Grand Confort (cad similaire à nos bus de tourisme). Et j’ai eu droit à un film indien !! En fait, ça m’a fait pensé aux films de Jacky Shan.

Encore un hôtel piteux : pas de sommier : une planche avec un matelas qui faisait un bruit énorme à chaque fois que je me retournais, très mal insonorisé j’avais l’impression de dormir dans la rue (heureusement que j’avais des boules quies, car entre les klaxons et les coucarachas des camions, par facile de s’endormir), …. Bref, la totale ! je ne m’attendais pas à ça en venant ici.

Et le pompon : au dîner, le serveur me sortait les couverts de la poche de sa blouse (qui n’était pas super propre) en les prenant en pleine mains !!! Là se fut trop. J’ai craqué. Il est donc retourné me chercher d’autres couverts, et le lendemain, on a changé d’hôtel, pour retourner au premier, qui finalement, n’était pas si mal, après avoir vu pire.

Réunion chez un constructeur automobile Indien, TATA. J’ai pu visiter les lignes d’assemblages, similaires à la Chine, avec un peu plus de robots, et un peu plus automatisées.

Initialement, nous devions nous rendre à Bangalore, mais changement de programme, nous retournons à Nashic. Particularité indienne, ils n’ont pas trop la notion du temps : par exemple, le taxi avait presque 1 h de retard, c’est pas grave. Le principal est que ça se fasse ! Ils sont tranquilles, pas stressés.

Nous avons nous sommes rendus à PUNE, en taxi. Presque 5 heures pour faire 220 km. Bonne moyenne ! Le trajet était plus intéressant que de Bombai à Nashic. Nous avons traversé quelques villages. C’est une région ou l’activité principale est l’agriculture. Les terres paraissent fertiles. Par contre, ils ont peu de moyens : les vaches font office de tracteurs ! Mais, ces derniers commencent à faire leur apparition. C’est un peu la France agraire des années 60. Par contre, ce qui est frappant, c’est que même dans les campagnes, nous pouvons apercevoir des familles vivre sous des abris de fortune.

Sur la route, nous avons croisé des écoliers se rendant à pied à l’école. Ils sont tous habillés par le même couturier. L’école est gratuite pour tous : ils prônent l’égalité des classes sociales.

La ville de Pune compte 3,5 millions d’habitants. On sent que ça grouille plus, que l’activité est plus importante.

Le soir, nous avons pu nous promener. Nous avons vu une procession. En fait, plus de 2 millions de personnes se donnent rendez-vous à Pandaripur, dont certains font plus de 600 km. Durant le trajet, les pèlerins se nourrissent dons, mais ce qui est surprenant, c’est que la plupart ne sont pas tout jeunes.

Une bonne journée de travail. Ce qui m’a permis d’appréhender un peu plus notre équipe de monteurs. Une petite dizaine de gars, un jeu de clés plates, 1 marteau et 1 jeu de clé à laine. Bref, ils sont totalement démunis de moyens. En guise de rallonge, 2 fils suffisent, qui mettent directement dans les prises.

Concernant les températures, c’est comme chez nous, en pleine canicule. Pour l’instant, pas trop de pluie en journée, juste quelque fois de bonnes averses qui rafraîchissent l’atmosphère.